Sans être thématiques, les divers numéros de la revue ont chacun une dominante. Le numéro 44 s’attache en particulier à mieux comprendre la fiscalité française.

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L’analyse de la problématique fiscale commence par un article Jean-François Théry qui en explicite les bases. Suit un débat qui associe à ce dernier Véronique Bied-Charreton et Patrick Bréaud. Son objectif est de s’interroger sur ce qu’on pourrait éventuellement espérer d’une réforme du système fiscal actuel pour mieux gérer l’attente d’une réduction des inégalités dans notre pays, et l’on verra que la réponse est nuancée.

La question du devenir de l’Union européenne est ensuite abordée notamment au travers d’une interrogation sur la devise « Unie dans la diversité ». De quelle diversité s’agit-il ? S’il s’agit seulement de la diversité interétatique ne risque-t-on pas de renforcer les tendances actuelles aux repliements nationalistes ? Ne serait-il pas préférable de prendre aussi en compte l’existence historique et culturelle des nombreux peuples européens ?

​L’un de nos fidèles lecteurs, Georges Dobias, argumente pour sa part dans une lettre la nécessité absolue de prendre en compte l’international dans tout projet d’évolution de l’Europe. Jean-Jacques Sadoux nous entraîne de la comédie au drame en évoquant l’œuvre et la fin tragique de Max Linder. Valentine Zuber se demande si les rituels nationaux sont réellement républicains. Jean-François Lévy attire notre attention sur un CD offrant diverses interprétations du Kol Nidre, la prière introductive du « grand pardon » juif. Et le numéro se conclut par un fidèle compte rendu, par Suzanne Pourchier-Plasseraud, d’un colloque récent témoignant des étroites parentés de l’Art Nouveau tel que développé parallèlement à Riga et à Strasbourg.