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La Nouvelle-Calédonie face à ses hésitations persistantes sur son devenir
Thierry Lastaste
Numéro 48 Janvier  2020

Résumé

Le Haut-Commissaire en Nouvelle-Calédonie jusqu’en août 2019 a bien voulu nous faire part en avril 2019 de ce que lui inspirait, en termes historiques et prospectifs, le choix de la Nouvelle-Calédonie « de ne pas accéder à la pleine souveraineté et de ne pas devenir indépendante », selon les termes du premier référendum prévu par les Accords de Matignon du 26 juin 1988, signés sous l’égide du gouvernement de Michel Rocard. On sait qu’un nouveau référendum aura lieu le 6 septembre 2020. Si beaucoup de points d’interrogation subsistent donc malgré le « choix » du 4 novembre 2018, ils n’effacent ni la réalité de ce premier choix ni les incontestables progrès en tous genres dont bénéficie la Nouvelle-Calédonie en termes politiques, sociaux et culturels et cela même si ces progrès, comme toujours, se manifestent moins vite qu’on ne le souhaite ! Fondamentalement, il faut essayer de faire en sorte que les divers groupes qui se reconnaissent comme calédoniens, malgré des histoires et des cultures différentes, prennent pleinement conscience de l’intérêt majeur qu’ils auraient à se mieux connaître avant même que d’apprendre à mieux vivre ensemble. Ils ont en partage l’amour de la Nouvelle-Calédonie et beaucoup plus de pratiques culturelles qu’ils n’en ont conscience.

Thèmes abordés dans l’article

Appartenances, Institutions politiques, Outremer

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